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Agroéconomiste, spécialiste en sécurité alimentaire et nutritionnelle

Bangui

  • Organization: FAO - Food and Agriculture Organization of the United Nations
  • Location: Bangui
  • Grade: Consultancy - Consultant - Contractors Agreement
  • Occupational Groups:
    • Security and Safety
    • Nutrition
    • Food Security, Livestock and Livelihoods
    • FRCAF
  • Closing Date: Closed

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FAO seeks gender, geographical and linguistic diversity in order to best serve FAO Members in all regions.


Qualified female applicants are encouraged to apply.

People with disabilities are equally encouraged to apply.

All applications will be treated with the strictest confidentiality.

Cadre organisationnel

Le Programme Mondial pour l’Agriculture et la Sécurité Alimentaire (GAFSP) est un fonds multilatéral qui a été mis en place avec un financement des Etats Unis d’Amérique, du Canada, de l’Espagne, de la République de Corée et de la Fondation Bill & Melinda Gates, suite à l’engagement pris par des dirigeants du groupe G8 au sommet de l’Aquila (Italie) en Juillet 2009. Les ressources du GAFSP sont utilisées pour soutenir les projets et programmes stratégiques des pays éligibles, afin de faire reculer la pauvreté, accroître le revenu des populations rurales à travers des investissements durables dans l’agriculture et améliorer la sécurité alimentaire.

Les projets du GAFSP ciblent des investissements dans un ou plusieurs des cinq principaux domaines d’intervention du GAFSP \: a) augmentation de la productivité agricole, b) amélioration de l’accès des agriculteurs aux marchés, c) réduction des risques et de la vulnérabilité, d) amélioration des moyens de subsistance non agricoles en milieu rural, et e) assistance technique, consolidation des institutions et renforcement des capacités. Dans le cadre de son 5ème appel à proposition de projet du GAFSP, les ressources disponibles au guichet du secteur public sont d’environ 100 millions de dollars et seront allouées aux quatre à six propositions les mieux classées sur une base compétitive avec des critères définis dans les directives de l’appel à proposition. Chaque pays éligible, pour pouvoir bénéficier du financement de ce fonds, doit soumettre une proposition au plus tard le 10 septembre 2019. La république de Centrafrique (RCA) est jugée admissible à l’appel à propositions spécial dédié aux pays fragiles et touchés par un conflit.

La RCA dispose d’abondantes ressources naturelles et des conditions agro-écologiques favorables à l’agriculture et à l’élevage notamment 15 millions d’hectares (ha) de terres arables (dont seulement environ 800.000 ha sont cultivés chaque année) et 16 millions d’ha de terres de pâturages (dont seulement 9 millions d’ha sont exploités pour un cheptel estimé à 3,7 millions de têtes de bovins,). La pluviométrie est très variable avec une moyenne annuelle dégressive de 1600 à 1500 mm au Sud à 800 mm au Nord. L’économie centrafricaine repose largement sur le secteur agricole (agriculture, pêche, chasse, forêt) avec environ 76% de la population totale qui vit de l’agriculture et une contribution de 52 % au PIB. L’agriculture génère également 42% des valeurs des exportations et plus de 75 % de la consommation alimentaire nationale.

Cependant, le pays a traversé entre 2012 et 2015 une crise sans précédent avec des effets désastreux au plan économique et social. Il s’agit notamment du déplacement d’un nombre important de populations, de la réduction des moyens d’existence des ménages et notamment leur capacité d’autoconsommation, de la paralysie des systèmes de santé et du manque d’accès à l’eau potable, du taux élevé de la population vivant au-dessous du seuil de la pauvreté (environ 74%) et de la proportion importante des ménages affectés par le chômage[1]. Cette crise a eu également des effets dévastateurs pour le secteur agricole. Elle a provoqué le dysfonctionnement profond des exploitations \: perte des moyens de production, destruction des récoltes, des champs, du petit bétail voire des villages entiers, fermeture des services publics d’appui-conseil et de recherche. De ce fait, la production agricole s’est contractée de 46% en 2013 et, malgré une hausse récente ces dernières années, elle demeure encore insuffisante.

La Centrafrique s’est ainsi retrouvé dans une situation critique sur le plan de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Une évaluation de l’insécurité alimentaire en situation d’urgence menée en 2015 indique que 50,5% de la population centrafricaine vit dans l’insécurité alimentaire. Cela correspond à une hausse de 20,5% de la prévalence de l’insécurité alimentaire par rapport à 2014 (environ 30% de la population centrafricaine, soit 1,44 millions de personnes dont 270 000 à Bangui, se trouve en état d’insécurité alimentaire sévère ou modérée). Ce qui traduit une forte dégradation de la situation alimentaire. Aujourd’hui, environ 2,35 millions de personnes, dont plus de 470.000 déplacés internes, continuent à faire face aux défis de la faim, de l’absence de moyens d’existence et d’opportunités économiques. Pour faire face à ce défis, l’amélioration de la production agricole et de l’élevage est la priorité du Gouvernement afin d’accroitre les revenus des populations rurales, améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations vulnérables, lutter contre les inégalités, résoudre le problème du chômage des jeunes et relancer l’économie nationale.

La zone d’intervention retenue pour la proposition de Projet au GAFSP est la préfecture de l’Ouaka. Elle est située dans le centre Sud de la RCA. Elle se positionne entre 4°et 8° de latitude Nord et s’étale entre les longitudes 19º et 22º Est. Elle s’étend sur une superficie de 49 900 km2, soit 8% du territoire national. Elle est limitée au Nord par les préfectures du Bamingui-Bangoran et de la Haute Kotto, au Sud par le fleuve Oubangui et la préfecture de la Basse Kotto, à l’Est par les préfectures de la Haute Kotto et la Basse Kotto et à l’Ouest par les préfectures de la Kémo et de la Nana Grebizi. Elle comprend les sous-préfectures de Bambari, Grimari, Kouango, Ippy et Bakala.

L’Objectif du projet d’Appui au Renforcement de la Résilience et de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle des populations vulnérables dans la préfecture de l’Ouaka (PARSANO) [2] est l’amélioration de la résilience et le renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations vulnérables en vue d’améliorer leurs conditions de vie et la création d’emplois pour les jeunes.

La RCA a identifié le Groupe de la Banque Africaine Développement comme entité de supervision et la FAO pour apporter l’assistance technique au processus de préparation du PARSANO à soumettre au GAFSP.

Position hiérarchique

Le consultant devra rendre compte des activités auprès de \:

Tâches et responsabilités

Les principales tâches du consultant consistent à contribuer à l’élaboration de la proposition de la RCA au 5ème appel à proposition du GAFSP. Plus spécifiquement, le consultant effectuera les taches suivantes concernant la zone de mise en œuvre et la formulation du projet \:

  1. Collecter et analyser les informations relatives aux caractéristiques sociales, économiques et environnementales ;
  2. Identifier les enjeux et défis liés au développement agro-sylvo-pastoral et à la sécurité alimentaire et nutritionnelle;
  3. Analyser les différents types et niveau de vulnérabilité en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle sur la base de la revue de bibliographique, des échanges, des observations directes et des données secondaires disponibles, en se référant aux critères du GAFSP ;
  4. Collecter et analyser les informations relatives aux principales filières et chaines de valeur agricoles susceptibles de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à la réduction de la vulnérabilité des populations
  5. Evaluer les différentes phases des chaines de valeurs des filières à promouvoir, les besoins en services d’appui pour leur développement, le circuit d’écoulement des productions et le volet transformation de la production ;
  6. Identifier les activités à mettre en œuvre pour renforcer la résilience des populations vulnérables, ainsi que leurs couts et leurs modalités de mise en œuvre;
  7. Identifier et caractériser des principaux acteurs des chaines de valeur agricoles et évaluer leur besoin en renforcement des capacités ;
  8. Identifier et caractériser les opportunités et les contraintes majeures relatives au développement de ces filières et chaines de valeur agricoles;
  9. Analyser et caractériser les principaux systèmes de production agricole et proposer des actions à initier pour accroitre la productivité agricole ;
  10. Identifier les possibles partenariats d’affaires à consolider et/ou établir entre les parties prenantes du secteur agricole et les acteurs du secteur privé y compris les institutions financières;
  11. Identifier les besoins prioritaires au niveau locale en terme de développement agricole et sylvopastorale ainsi que les besoins d’investissement conséquents et faire le point sur les mécanismes existants de financement des activités et des opportunités offertes ;
  12. Contribuer au ciblage des potentiels bénéficiaires du projet et des populations les plus vulnérables dans la zone d’intervention du futur projet ;
  13. Contribuer à la définition de l’approche de mise en œuvre du projet en favorisant les approches territoriales et communautaires y compris l’identification des partenaires locaux de mise en œuvre ;
  14. Elaborer le cadre logique du projet en respectant le format habituel;
  15. Décrire les principales composantes et activités du projet ;
  16. Réaliser l’analyse économique et financière du projet ;
  17. Etablir le coût du projet par source de financement, selon le détail des activités et par composante ;
  18. Analyser le dispositif institutionnel du Ministère de l’agriculture et sa contribution dans la mise en œuvre du projet, en particulier la fonctionnalité des agences nationales en rapport avec le projet, et formulation de propositions concernant l’ancrage institutionnel et le système de suivi et de pilotage;
  19. Identifier les informations et/ou études complémentaires à réaliser ;
  20. Contribuer à la rédaction du document de la proposition de la RCA au GAFSP en particulier pour les sections relatives à la production agricole, le développement des chaines de valeurs agricoles, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la résilience, le cadre logique, l’évaluation des coûts et le cadre de suivi-évaluation ;
  21. Faciliter et participer aux concertations au niveau national et local avec l’ensemble des parties prenantes potentielles du projet ;
  22. Contribuer à l’organisation et, animer et faciliter les sessions de restitution et de validation du document de la proposition de la RCA au GAFSP ;
  23. Contribuer et coordonner l’élaboration du document final en intégrant les recommandations et les commentaires des différentes parties prenantes présentes lors des ateliers au niveau local et national ;
  24. Accomplir toutes tâches requises pouvant contribuer au processus de formulation de la proposition de projet sur la base des informations requises dans le format du GAFSP.

Spécificité de l’appel à proposition GAFSP 2019. Dans le cadre de cet appel à proposition, le GAFSP a réitéré l’importance de s’assurer de la pleine intégration des bénéficiaires et de leur organisation dans le processus d’élaboration de la proposition. En particulier, les producteurs, les différentes organisations paysannes, les organisations de la société civile.

LES CANDIDATS SERONT SÉLECTIONNÉS EN FONCTION DES CRITÈRES SUIVANTS\:
Conditions minimales à remplir
  • Etre titulaire au minimum d’un diplôme d’étude supérieure de niveau Master (bac 5) en économie rurale, économie, sociologie rurale, agronomie ou tout autre diplôme équivalent ;
  • Disposer d’au moins 10 années d’expériences professionnelles dans le domaine du développement agricole dans la sous-région, voire en Centrafrique ; Disposer de compétences avérées dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle assorties d'une expertise particulière dans les chaines de valeurs agricoles ;
  • Disposer d’expérience avérée dans le cadre de la formulation ou de la mise en œuvre de projet de développement agricole ou de la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi qu’une connaissance approfondie des dynamiques locales (agropastorales, sociales, environnementales, économiques et politico-institutionnelles) en Centrafrique ;
  • Il devra parler et écrire couramment en français afin de pouvoir interagir avec la contrepartie nationale, exploiter les documents et rédiger ses contributions. La connaissance d’une langue locale inhérente aux provinces d’intervention sera un atout ;
  • Ressortissant de la République centrafricaine ou résident dans le pays.

FAO Compétences générales

  • Être axé sur les résultats
  • Esprit d'équipe
  • Communiquer
  • Établir des relations constructives.
  • Partage des connaissances et amélioration continue
Compétences techniques et fonctionnelles
  • Avoir des connaissances en approches communautaires et une expérience avérée en facilitation des concertations communautaires ;
  • Avoir une bonne compréhension des questions transversales, au-delà de l'agriculture et du développement social (par exemple, passation des marchés, gouvernance, pratiques des bailleurs de fonds) au niveau sectoriel/national
  • Avoir une bonne maîtrise des stratégies visant à réaliser les projets porteurs de transformation qui réduiront sensiblement la pauvreté et amélioreront la sécurité alimentaire ;
  • Disposer d’excellente connaissance et compétence rédactionnelle ;
  • Etre familier des outils informatiques world, Excel et Powerpoint.

Critères de Sélection (pas obligatoire)



[1] Selon la dernière enquête ménages 2016, 70% des individus ont déclaré n’avoir exercé aucune activité au cours de la semaine passée.

[2] Voir note d’orientation pour la formulation du PARSANO

Please note that all candidates should adhere to FAO Values of Commitment to FAO, Respect for All and Integrity and Transparency.

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